Notre première étape au Népal est bien évidemment Katmandou, sa capitale.
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Arrivée mouvementée
Nous sommes arrivés depuis un vol direct de Bangalore, en Inde. Sur internet, on avait lu qu’il fallait arriver dans le pays avec du liquide pour pouvoir faire notre VISA sur place. Donc, depuis l’Inde, on retire 17000 roupies et on va au guichet pour les changer en dollars. Mais le mec de l’accueil nous dit que c’est inutile : les roupies indiennes sont parfaitement utilisées au Népal. Parfait ! Mais il ajoute : « oui, enfin, que les billets de 100 roupies… ».
On regarde notre liasse de billets : on a que des billets de 1000 ou de 500. Après de longues discussions pas très claires, il décide de nous rendre service en nous changeant gratuitement 10 000 roupies en billets de 100. Mais il nous en reste 7000, et on n’a que deux heures avant notre décollage pour changer le reste, sous peine de ne jamais pouvoir s’en servir.
Devant le guichet, on rencontre un israélien qui est confronté au même soucis que nous. Nous partons donc dans une quête pour changer nos billets auprès de tous les magasins que l’on trouve dans l’aéroport. Et BINGO, en deux heures, on arrive à n’avoir que des billets de 100 roupies indiennes. Ouf.
Tentative de corruption
Sauf qu’une fois arrivés à Katmandou, on nous arrête tout de suite : les roupies indiennes sont acceptées partout DANS la ville, mais PAS à l’aéroport. Logique.
Bien sûr, on n’a rien d’autre. On demande alors à payer par carte, mais le responsable des VISA nous répond : « Ah, désolé, l’appareil ne marche pas ». L’Israélien, toujours avec nous, nous fait alors signe et nous explique que c’est du bluff : il veut qu’on paye en liquide pour en piquer une partie. Alors on redemande gentiment, et on propose de tester notre carte sur l’appareil quand même… Et là, ô, miracle : ça marche !
Bref, notre arrivée dans le pays fût bien mouvementée ! Mais nous arrivons ensuite sans soucis à notre guesthouse et nous partons découvrir Katmandou dès le lendemain.
Katmandou, une capitale grouillante
Katmandou et sa vallée abritent près d’un million d’habitants. C’est le passage obligé des touristes qui viennent en avion, puisque le seul aéroport international du pays est situé à 6 km de la capitale. C’est de la que partent les visiteurs qui veulent ensuite faire des treks dans le pays.
Katmandou est donc très touristique. On y trouve des temples, d’une part, mais aussi le quartier de Tamel, au centre-ville. Ce quartier est constitué de deux grandes allées, bordées d’hôtels, de cafés et surtout de magasins d’équipement de montagne.
Ces magasins proposent quasi exclusivement des contrefaçons (chaussures, bâtons, vestes, sacs de couchage, vêtements…), notamment de la marque North Face. Mais en regardant un peu les avis sur internet, il semble que même si les équipements ne sont pas aussi bons que les originaux, ils sont quand même de très bonne qualité, notamment les duvets. Et les prix sont imbattables.
Nous, nous profitons de ces magasins pour acheter les quelques équipements qui nous manquent pour partir en trek : gants, bonnets et bâtons de marche. Mais il faut bien s’accrocher pour les négociations, notamment sur les soi-disant « fixed prices ».
Coincés sur place…
A l’heure où j’écris, nous sommes à Katmandou depuis plus d’une semaine. Nous avons d’abord profité de la ville pour prendre nos marques au Népal (découvrir la nourriture, se faire une idée des prix, découvrir la ville, changer et retirer des roupies…) et pour nous acclimater. Perso, j’ai eu du mal à abandonner les 30° indiens !
Mais si nous y sommes encore, c’est parce que la poste française a « oublié » le colis que nous devions recevoir de France et qui contient… nos duvets. Autant dire que sans ça, impossible de partir en trek (la prochaine étape de notre parcours).
En attendant de les recevoir, nous logeons dans une guesthouse proche du Monkey Temple. Ah oui, parce que la première guesthouse que nous avions réservée était infestée… de punaises de lit. Du coup, on a préféré changer. BIZARREMENT.
Le Monkey Temple
Le Monkey Temple est un des temples bouddhistes les plus anciens du pays. C’est aussi un très bel endroit, que nous avons adoré visiter.
De son vrai nom « Swayambunath », ce temple est situé en haut d’une colline qui surplombe la ville. Il faut donc grimper de nombreuses marches pour l’atteindre.
Il y a beaucoup de visiteurs quand nous grimpons, y compris des locaux. Les marches sont abritées par des drapeaux de prières (que l’on trouve partout au Népal, au Tibet ou au Bhoutan). La croyance veut que l’on inscrit sur les drapeaux nos prières, qui seront transportées par le vent jusqu’aux oreilles des dieux. D’un point de vue purement touristique, c’est surtout très beau et coloré.
En haut, il faut payer notre billet d’entrée avant de se rendre au pied de la stupa (le dôme dédié à Bouddha). L’endroit est vraiment très beau : de chaque côté, on a une vue sur Katmandou. On trouve sur place de nombreux magasins de souvenirs en tous genres, notamment des produits artistiques.
Premier accueil très chaleureux
A part ça, nous avons été invités par le propriétaire de notre guesthouse à passer la soirée avec lui et sa famille pour fêter le grand ménage de Printemps : tous les ans, les familles népalaises se réunissent, sortent les meubles des maisons pour les nettoyer des mauvais esprits, font la fête, puis rentrent les meubles. Nous avons donc été invités à participer aux célébrations. Nous rencontrons par la même occasion Marie et Sunny, un couple de québécois qui vadrouillent en Asie et Océanie depuis plus d’un an et qui viennent d’arriver dans le pays. On a donc passé une partie de la soirée à danser tous les quatre (un peu forcés :P) avec les népalais de notre voisinage. Ils ont été adorables et incroyablement chaleureux. On a passé un super moment !
Une ville détruite
Cela dit, il faut quand même noter que Katmandou affiche encore un peu partout les séquelles du tremblement de terre de 2015.
Il y a des décombres, des bâtiments en ruines et des routes impraticables. Du coup, la ville est en travaux permanents, ce qui n’améliore pas la qualité de l’air. Et la vallée est déjà particulièrement poussiéreuse (pour de nombreuses raisons, dont le tremblement de terre lui-même) : il n’y a pas d’aspirateurs dans le coin et les habitants ne peuvent que déplacer la poussière, qui revient inéluctablement dès qu’une voiture ou un scooter roule à côté.
L’air est irrespirable, et les habitants portent donc quasiment tous des masques de protection. En une semaine sur place, j’ai vite compris l’intérêt de la chose… Je commençais à tousser et à avoir du mal à respirer. Alors j’ai fini par adopter le « Katmandu’s style » !
En tous cas, nous occupons notre temps ici à marcher dans la ville, à écrire sur le site et à nous préparer pour le trek. Parce qu’on s’est enfin décidé : on veut faire le tour des Annapurna ! Mais ça, c’est une autre histoire… 🙂
Sri Lanka, Inde, Népal, Myanmar, Vietnam et Cambodge… Retrouvez ici le bilan et les anecdotes de nos 6 premiers mois de voyage en Asie !
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