Toujours en voyage avec mon père, nous continuons notre remontée de l’île du nord de la Nouvelle-Zélande en van. Dernière étape avant notre arrivée à Auckland, nous décidons de passer trois jours dans la péninsule de Coromandel.
SOMMAIRE D’ARTICLE
A noter : je pense que c’est dans cet article que l’on peut le mieux se rendre compte des incroyables variations de couleur du ciel de Nouvelle-Zélande. Prêtez-y attention sur les photos 🙂
La péninsule du Coromandel
Située à 1h30 de Auckland, la péninsule du Coromandel est une destination prisée des touristes et des kiwis en vacances. Il faut dire que les paysages valent clairement un passage dans la région !
Depuis Hobbiton et Rotorua, nous remontons donc vers la péninsule où nous avons passé deux jours. Nous ne sommes pas allé à l’extrême nord puisque mon père devait prendre son avion quelques jours plus tard pour rentrer en France depuis Auckland. Cet aperçu de la péninsule à néanmoins été très agréable. Au programme : une ancienne mine d’or, des gorges et des bains thermiques !
Les anciennes mines d’or de Karangahake
La première étape de notre remontée de la péninsule du Coromandel a été les anciennes mines d’or de Karangahake.
Imprévus et aller-retours
Nous avions hâte de visiter cette ancienne région minière et c’est donc tout naturellement que nous nous y sommes arrêtés après notre passage à Hobbiton. Sauf que c’est en arrivant que l’on s’est rendus compte que les chaussures de marche de mon père et les miennes avaient dû rester à notre camping… à 1h30 de là.
Maxou étant ce qu’il est (à savoir un super héro vraiiiiment dévoué), il a rebroussé chemin pour les récupérer. Mon père et moi avons donc passé une partie de la journée dans un café du coin, à dessiner et à écrire. Et c’était pas si mal ! Il n’y a pas grand monde dans la région, alors nous écoutons les oiseaux tout en sirotant un café glacé (un peu hors de prix tout de même).
Bref, ce n’est qu’au milieu d’après-midi que Max nous rejoint. Après une pause burger (on n’est pas des bêtes !), nous partons donc découvrir cet ancien site minier.
Différentes promenades sont possibles dans la région. Vu le temps dont nous disposons, nous choisissons de suivre la boucle qui passe par le Karangahake Old Rail Tunnel.
Rando à la mine
La marche débute au bord de la rivière. Nous découvrons quelques ruines et vieux outils, mais rien de transcendant. On évolue principalement en forêt, jusqu’à l’arrivée au fameux tunnel.
Passage dans le tunnel
Le Karangahake Old Rail Tunnel est un ancien tunnel servant à apporter les chariots à la mine. Il fait 1,1 km de long, ce qui permet de se retrouver coupés du soleil pendant un long moment. D’ailleurs, à peine on s’approche de l’entrée que l’on est saisis par une vague de fraîcheur. Et vu le climat du jour (la Nouvelle-Zélande vit un pic de chaleur rarement atteint), ça fait du bien !
Une fois sortis du tunnel, nous suivons le chemin de rando qui nous fait longer la rivière. Les paysages sont pas mal, mais on regrette tout de même de ne pas voir plus de vestiges de l’époque où la mine était fonctionnelle.
Ce n’est que plus tard, en vérifiant sur internet, que nous apprendrons que si nous voulions voir une partie de la mine il aurait plutôt fallu emprunter la Windows Walk. Mais tant pis, notre marche dans le tunnel était déjà bien sympa !
La ville de Pauanui
Nous rejoignons à présent la côte Est de la péninsule. Sur la route, nous nous arrêtons dans la toute petite ville de Pauanui.
Cette ville n’a rien d’incroyable, si ce n’est un paysage qui nous rappelle fortement un petit bout de chez nous. Du genre celui-là.
Du coup on en profite pour se dégourdir les jambes et aller crapahuter sur la plage à la marée basse.
Les hot pools : tous à vos pelles !
Nous reprenons la route pour nous rendre au spot touristique le plus connu de la région : les fameuses hot pools.
Du fait de l’activité volcanique de la région, cette plage a la particularité de faire remonter des courants d’eau chaude. On peut donc venir s’installer avec une pelle (ou en louer une pour la « modique » *HUM HUM* somme de 10 dollars) et creuser dans le sable pour trouver ces fameux courants.
Il n’est pas facile de trouver une place disponible dans les zones où l’eau est chaude car il y a beaucoup de monde. A quelques centimètres d’écart, on peut passer d’une eau brûlante à une eau de température normale pour de l’eau de mer. Du coup, les gens se concentrent sur peu d’espace.
Max fini par en trouver une place libre et par tester le bain de pied. Verdict : il confirme, l’eau est étonnamment chaude. Mais bon, ce n’est pas trop notre truc de barboter au milieu de la foule. Mon père et moi partons donc nous promener sur la plage pendant que Max part affronter les vagues.
Cathedral Cove : une arche de pierre sur la plage
Pour finir notre découverte de la péninsule du Coromandel en beauté, nous nous rendons à la Cathedral Cove. Il s’agit d’une arche sur la plage formée naturellement dans la roche grâce à la force des vagues.
On y accède en suivant un sentier qui longe la côte. Mais avant même de commencer la Cathedral Cove Walkway, il faut déjà atteindre le début de la rando.
Pour une raison inconnue, les places de parking du coin sont toutes fermées : impossible de laisser son véhicule au point de départ. Les locaux ne perdent pas le nord et proposent aux touristes de garer leurs voitures/vans chez eux pour 10 dollars (ben tiens !). Mais si on ne souhaite pas choisir cette option, il faut grimper la vallée à pied. Comme on a avec nous un super Maxou, il nous a déposé en haut et nous a rejoint à pied. Décidément, il vaut le coup, le garçon !
On entame donc la walkway. 45 minutes plus tard, nous atteignons le niveau de la mer et la fameuse Cathedral Cove.
Il y a un peu de monde sur place, mais nous sommes en Nouvelle-Zélande, ça reste plus que vivable !
Nous passons d’un côté et de l’autre de l’arche, profitant de l’eau de mer pour se rafraîchir un peu les panards.
Assis sur une souche, nous passons un moment à regarder les vagues et les arches. La couleur de l’eau, du ciel, du sable et de la roche donne de sacrés panoramas !
Camping dans les terres
Etant donné que Max et moi dormions en tente, il n’était pas facile de trouver un endroit ou dormir. Nous nous sommes donc dirigés à l’intérieur des terres pour passer la nuit dans un camping payant gouvernemental. C’est le plus cher camping que nous avons payé depuis notre arrivée en NZ : 13 dollars par personne. Et pourtant, c’est loin d’être le plus agréable. Au delà de l’installation très sommaire (on pourrait s’attendre à mieux vis à vis du prix), on s’est surtout fait dévorés par les sandflies. On a eu des d’atroces démangeaisons pendant plusieurs jours, à tel point qu’il nous a même fallu acheter une crème apaisante pour dormir tranquilles.
Mais en tous cas nous étions seuls au monde. Entourés par la forêt et ayant accès à une rivière, nous pouvions profiter de l’ombre et des beaux paysages.
Après ces quelques jours dans la péninsule de Coromandel, il est temps pour nous de nous rendre à la capitale officieuse, Auckland. Et cette étape est loin d’être anodine : c’est à la fois dans cette ville que nous passerons nos derniers moments avec mon père, mais aussi de là que nous quitterons la Nouvelle-Zélande… A suivre !
D’autres articles sur la péninsule du Coromandel :
– « NZ : La Péninsule de Coromandel » (La Boucle Voyageuse)
– « En route pour la péninsule de Coromandel » (Le Blog des Garçons)
– « 6 jours pour visiter la péninsule du Coromandel » (Au revoir Cocon)
2 réflexions au sujet de « Trois jours sur la péninsule du Coromandel »