Premier et dernier arrêt de mon voyage en Malaisie, Kuala Lumpur est la capitale du pays. Ayant juste avant passé près de neuf mois en Asie (du sud et du sud-est), Kuala Lumpur a été un vrai choc pour moi. Exit les motos et les scooters qui envahissent les rues et les trottoirs, les vendeurs de rue et les chauffeurs de tuk-tuk un peu insistants… Place aux hôtels de luxe, aux gratte-ciel illuminés et aux immenses centre commerciaux.
SOMMAIRE D’ARTICLE
Des magasins… et des autoroutes
Le choc a eu lieu dès mon arrivée à l’aéroport. Je n’ai JAMAIS vu un aéroport pareil. Quatre étages de magasins, des couloirs dans tous les sens et des dizaines de guichets de vente de billets de train et de bus… Pourtant, la ville ne regroupe « que » 1,8 millions d’habitants.
Après un peu de déambulation, j’arrive finalement à acheter un billet de bus pour me rendre au centre-ville.
Le bus me dépose donc à la Sentral Station de KL. L’auberge que j’avais réservée était à un arrêt de métro de là. Mais plutôt que de prendre un billet pour si peu de distance, je décide de m’y rendre à pied. MAUVAISE IDÉE.
Se perdre dès son arrivée… check !
Parce que Kuala Lumpur, ce n’est pas le Vietnam ! Ici, les autoroutes sont reines. Et le piéton n’a pas de place. Mes applications de cartes (Mapps.me et Google Map) sont complètement paumées. Elles ont du mal à gérer les différents niveaux : certaines routes semblent se croiser, mais sont en fait sur deux étages différents. D’autant qu’il est déjà 22h et que l’éclairage n’aide pas à me repérer. Il faut parfois trouver des sous-terrains absolument pas indiqués pour arriver à traverser des autoroutes. Je déambule donc pendant un bon moment, faisant des détours interminables. Je demande de l’aide quand je trouve des gens, mais beaucoup refusent de parler anglais.
Arrivée à la guesthouse
Finalement, je tombe sur un mec qui a l’air tout autant paumé que moi. Il m’explique qu’il est Bangladais, qu’il vit ici mais que certains chemins sont en travaux et que donc il ne sait pas comment retourner au centre-ville. Heureusement, il parle Malais et demande notre chemin aux rares passants que l’on croise. Grâce à lui, j’arrive à avancer un peu, et il m’indique la suite du chemin que je dois prendre. Je me voyais déjà dormir dehors pour ma première nuit à KL ! D’autant que je m’étais résignée à prendre un taxi, mais impossible d’en trouver un. Ou même de retomber sur un arrêt de métro. La capitale et moi, on n’est clairement pas parties du bon pied !
Et il faut dire que cette impression est restée tout le long de mon séjour. A chaque fois que je croisais des backpackers, ils étaient en train de s’énerver en cherchant leur chemin. J’ai jamais vu ça !
Les attractions touristiques de la ville
Les voyageurs rencontrés avant de venir m’avaient tous suggéré d’esquiver Kuala Lumpur et d’en partir au plus vite. Mais étant arrivée sans aucun plan, j’ai quand même pris un jour sur place pour décider de mes prochaines destinations.
Le gérant de ma guesthouse m’avait donné quelques conseils pour visiter la ville et j’ai donc suivi son avis.
Les Batu Caves
Attraction touristique n°1 de la ville, les batu caves sont des grottes Hindouistes que l’on peut visiter. Située à 10 km du centre-ville, il faut prendre une navette gratuite depuis KL Sentral, puis un train qui nous dépose devant le site.
Le plus impressionnant est cette statue dorée géante de Murugan, un dieu Hindouiste. Derrière elle se trouvent des marches que l’on doit gravir pour accéder aux grottes.
Quand j’y étais, les grottes étaient en rénovation. L’intérieur n’était donc pas très impressionnant.
A l’extérieur se trouvent de nombreux singes, réputés pour être assez agressifs. Après avoir vu ceux de Cat Ba, je n’en doute pas une seconde. Mais je croise malgré tout toujours des touristes qui leur donnent à manger… Les gens sont fous.
En marchant dans le coin, je tombe sur Carine. C’est une française qui voyage entre les Philippines, Malaisie et Indonésie. Elle était accompagnée d’une amie à elle, mais celle-ci a dû rentrer en urgence en France plus tôt que prévu. Le jour où je la croise est donc son premier jour en solo. Comme c’est aussi le cas pour moi, on décide de passer la journée ensemble à Kuala Lumpur.
Le KL Forest eco park
Avec Carine, on décide alors de nous rendre à l’éco-park que m’avait indiqué le gérant de ma guesthouse. Il s’agit d’un parc situé en plein cœur de la ville. On peut se balader sur des ponts suspendus qui nous donnent une jolie vue. Difficile de croire qu’on est en plein centre-ville !
Et surtout, le parc nous donne une super vue sur la KL tower. En revanche il fait extrêmement chaud dans la ville, et la grimpette n’est pas de tout repos.
Les tours Petronas
Emblématiques de la ville, ces deux tours jumelles s’illuminent dès la tombée de la nuit et sont alors visitées par les touristes.
Après notre promenade dans le parc et une pause café pour attendre que l’orage en cours se calme, nous nous y rendons. Les tours dans la nuit sont vraiment impressionnantes. On a voulu voir ce qu’il y avait à l’intérieur et… ben oui, un centre commercial. Encore. Décidément, Kuala Lumpur c’est vraiment le paradis des fans de shopping…
Chinatown et Little India
Le quartier Chinois et le quartier Indien sont des zones qui diffèrent un peu du reste de la ville.
Personnellement, je n’ai pas trouvé Chinatown très intéressant ou joli. Quant à Little India, je n’ai pas eu l’occasion de m’y rendre. Je l’ai juste aperçu en arrivant en bus, et c’était assez dingue parce que ça m’a vraiment rappelé l’ambiance de mon voyage en Inde. D’ailleurs en Malaisie j’ai souvent retrouvé des odeurs qui m’avaient beaucoup marquées à l’époque. Un mélange d’encens, de curry… sans parler de la cuisine, que j’ai retrouvé avec plaisir ! Bref, si je reviens ici, ce sera en haut de ma liste !
Kuala Lumpur, ce ne sera pas un coup de cœur…
Alors vous l’aurez compris, je n’ai pas été charmée par la capitale Malaisienne. J’enviais tellement Névine et Jean, toujours à Hanoï… !
Mais il y a quand même quelques avantages à la ville. D’abord, la capitale est très moderne et on peut trouver vraiment tout ce dont on a besoin (Carine et moi avons passé un bon moment dans une immense librairie avec une impressionnante offre de livres en anglais). Ensuite, il y a de nombreux services de transports gratuits. Il existe d’ailleurs quatre lignes de bus entièrement gratuites, qui permettent de se rendre aux différentes attractions. Et ça c’est chouette. Enfin, c’est une nouvelle preuve du fait que la capitale n’aime vraiment pas les piétons 🙂
En tous cas, mon deuxième passage à Kuala Lumpur signe la fin de mon voyage en Malaisie ainsi que la fin de mon road trip en Asie (pour le moment). Il y a un Maxou et un magnifique van qui m’attendent sur un tout nouveau continent à explorer ! J’AI TROP HÂTE !
A suivre ! 😀
A lire sur le sujet :
– « Kuala Lumpur et les Batu Caves » (mi fugue, mi raison)
– « Kuala Lumpur en quelques jours » (Laura ou pas)
– « Visiter Kuala Lumpur : notre séjour ! » (Smiling and Traveling)
Ohh merci pour la mention 🙂 j’espère que tu as passé un beau voyage en Malaisie même si tu n’as pas été conquise par Kuala 🙂