Nous avons profité de notre week-end excursion au Mont Saint-Michel pour tester notre équipement de camping, acheté pour notre futur voyage en Scandinavie. Notre équipement se compose de matériel light, à l’exception de ce que je possédais déjà (un matelas et un duvet). Nous partons donc pour notre première nuit de bivouac en Normandie.
Nous quittons l’autoroute lorsque nous sommes à moins de 30 minutes du Mont. L’idée est de trouver une zone tranquille et cachée où nous pourrions monter notre tente et passer la nuit sans déranger personne.
Première étape d’un bivouac en Normandie : trouver un spot
Nous n’étions pas super rassurés, parce que le bivouac n’est pas forcément bien vu. Il est légal (ce qui ne l’est pas, c’est le camping sauvage, qui consiste à rester plusieurs nuits au même endroit), à condition de ne pas être dans une propriété privée ou une zone protégée. Mais le truc c’est qu’en France, des propriétés non privées, bah il y en a pas des masses. Tous les champs sont parfaitement balisés, quadrillés, marqués. C’est fou !
Nous avons tourné un bon moment, en essayant plusieurs options. La première était une zone libre entre plusieurs champs. Mais dans ces champs, il y avait des vaches (et des bœufs, même) et Max n’a vraiment pas aimé la façon qu’ils avaient de le regarder. De toutes façons, vu l’odeur et les bruits, ce n’était clairement pas un bon plan.
Le deuxième emplacement, c’était un champ libre, occupé par pleins de jeunes en tentes. Nous sommes allé leur demander s’il était possible de se mettre à côté, mais ils avaient un accord avec le propriétaire et ne voulaient pas nous dire oui sans lui en avoir parlé. Cette solution n’était pas géniale pour nous non plus, on perdait beaucoup du charme de notre soirée en pleine nature…
Nous avons donc redémarré et quelques minutes après, nous remarquons sur notre gauche un petit chemin en cailloux qui semble se perdre dans des arbres. On décide donc de garer la voiture et de voir ce qu’il y a au bout.
Une vue incroyable
Et là : ô joie ! Nous arrivons sur une berge qui donne vue sur… la mer et le Mont Saint-Michel ! L’endroit était parfait : on était sur un terrain public, il n’y avait personne, et on était entourés d’arbres d’un côté et de la mer de l’autre. Le rêve. La preuve :
On a pique-niqué puis on a attendu que le soleil descende un peu pour monter la tente. Le soleil couchant sur la mer donnait vraiment un paysage magnifique. On aurait pas pu rêver mieux comme première expérience !
Côté équipement, on a bien fait de tester avant de partir. Pour les duvets, aucun soucis, mais il faut dire qu’il faisait plutôt chaud. La tente est parfaite aussi : pour 1,2 kg, elle est complètement isolante mais aérée (pas de condensation ou d’humidité, même avec une forte rosée le matin). Elle est un peu serrée (c’est une 2 places) mais on tient quand même bien dedans. Je recommande ! Il s’agit d’un modèle Vaude Ultralight, que nous avons acheté à un particulier.
En revanche, la difficulté a été sur les matelas. Enfin, plus précisément sur le mien. Max avait un matelas de qualité (de la marque Therm-a-rest) : pour 620 g, on dort sur 5 centimètres de moelleux. Le mien (un Quéchua basique) faisait plus de 1,1 kg, deux fois plus de volume, et était très inconfortable. Et surtout, il s’est dégonflé petit à petit toute la nuit. J’ai fini sur le sol. Comme je l’avais d’avant, je me suis dit que ça ferait l’affaire, mais après cette nuit j’ai filé acheter le même que Max ! Pas question de gâcher notre voyage en Norvège et en Suède en dormant sur le sol !
Bonjour, savez-vous où se trouve exactement cet endroit ?
Non désolée, on l’a trouvé au pif. Peut-être en cherchant les plages autour du mont via Maps.me vous pourrez retomber dessus… Le mieux c’est de voir sur place je pense !
Bonjour, au vu de l’alignement des bâtiments du Mont, je dirais de façon quasi certaine qu’il s’agit de la plage du Grouin du Sud (48.65564379132689, -1.4464021780163687).
Ceci dit, même s’il s’agit d’un site public (domaine public maritime), le bivouac y est strictement interdit (comme sur quasiment tout le littoral, et à fortiori près d’un site classé, un panneau le rappelle à 50m de la plage).