Comme nous avons changé nos plans pour éviter le froid du nord du Vietnam, nous avons descendu tout le pays à moto : partis de Hanoï, nous avons suivis la Ho-Chi-Minh Road jusqu’à Ho-Chi-Minh-Ville (bonjour le culte de la personnalité au passage !) et on a même continué dans le sud du pays jusqu’à la mer, où l’on a pris un ferry pour nous rendre sur l’île de Phu Quoc.
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En prenant son temps, trois semaines/un mois me semble être le minimum pour bien profiter de ce road trip. Nous l’avons fait beaucoup plus rapidement car Max avait suivi cette exacte même route un an auparavant. Nous ne nous sommes donc pas arrêtés sur tous les centres d’intérêt du chemin, mais seulement à ceux qu’il n’avait pas vus la première fois : les pics de Ninh Binh, les caves de Phong Nha et les tunnels de Cu Chi.
Une grande variété de paysages
La Ho-Chi-Minh-Road est nommée ainsi du nom du général homonyme qui a mené le combat contre les américains à Saïgon (également renommée Ho-Chi-Minh-Ville). A l’époque, ce n’était pas une vraie route mais un chemin qui traversait la jungle. Il servait à ravitailler l’armée du Nord qui combattait au Sud, notamment à Saïgon. L’armée Américaine avait beaucoup de mal à empêcher ces ravitaillements à cause de leur méconnaissance et leur manque d’expérience de la jungle. Et je veux bien l’imaginer !
Aujourd’hui la route est bétonnée, mais elle passe quand même à travers les forêts et la jungle Vietnamiennes. Il n’y a parfois pas d’habitation pendant 100 km. Mon angoisse c’était que la moto nous lâche à ce moment là : la chaîne qui pète, une roue qui crève, une fuite d’essence… Il peut tout arriver, mais d’habitude on trouve toujours des mécanos pas loin. Vu le dénivelé, on avait aussi peur de ne pas réussir à monter, étant à deux sur une 120cc. Heureusement on a pas eu de soucis, et même si on a parfois passé de longues minutes en seconde, à se traîner dans les pentes, on est toujours arrivés à destination !
Les montagnes Vietnamiennes offrent de magnifiques paysages. Et c’est vraiment chouette de pouvoir s’arrêter quand on le souhaite pour prendre quelques photos et pour admirer la vue. C’est comme ça que l’on s’est retrouvés nez-à-nez (ou « roue-à-gueule », plutôt) avec un serpent noirâtre de deux mètres. Il faisait bronzette sur le béton au milieu de la route. On l’a d’abord pris pour un bout de ferraille, et le temps que l’on réalise ce que c’était réellement il avait foncé se réfugier dans la jungle. Une sacrée frayeur pour lui comme pour nous !
Le sud du Vietnam à moto
Après Ho-Chi-Minh-Ville, nous avons continué vers le Sud pour aller voir les canaux de Can Tho, puis on est allés à la frontière Cambodgienne pour se poser à Phu Quoc avant de passer la-dite frontière. Ce côté du pays est beaucoup plus plat, mais les paysages de rizières ensoleillées sont tout aussi beaux. Encore une fois, c’est une vraie chance de pouvoir s’arrêter quand on le souhaite.
Le Vietnam autrement
Au final on aura parcouru près de 2800 kilomètres dans le pays. C’est beaucoup pour un seul mois. Cela vient du fait que l’on voulait arriver rapidement à Ho-Chi-Minh-Ville pour retrouver la chaleur et visiter le sud. Si on avait atterris directement là au lieu d’Hanoï, on aurait pris notre temps autrement. Mais quoi qu’il en soit, c’était quand même super de voir les paysages changer au fil des jours de route. Et on ne sait pas encore ce que nous réserve le nord !
Mais avant ça, à nous le Cambodge !
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