Pour notre premier voyage raconté ici, nous partons en Islande ! En effet, nous revenons tout juste d’une semaine passée sur l’île (à Reykjavik et ses environs, plus précisément). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on a des tonnes de choses à raconter sur notre voyage.
Le tourisme en Islande ne s’est développé que très récemment. Il est donc assez peu fréquent de voir des articles sur le pays sur les blogs de voyage. C’est pourtant une destination de choix pour quelques jours dépaysant à seulement 3h de Paris ! Alors autant faire partager notre expérience, qui a été très plaisante.
Voici donc quelques mots sur l’Islande (pour savoir où nous mettons les pieds, quand même !), un mélange entre ce que nous avons pu collecter avant de partir et ce que l’on nous a raconté sur place.
SOMMAIRE D’ARTICLE
Situation géographique de l’Islande
L’Islande sur une carte, ça ressemble à ça :
Bien à l’ouest de la Grande-Bretagne et sur la même latitude que le plus au nord de la Norvège, c’est ce que l’on peut appeler « un pays nordique » ! De fait, les nuits d’été et les jours d’hiver sont très courts, mais tout de même existants.
L’Islande se trouve exactement au-dessus de la jointure de la plaque terrestre de l’Europe et de celle des Amériques, et certains endroits sur l’île donnent ainsi à voir les deux plaques simultanément. C’est plus symbolique qu’autre chose, parce qu’on ne voit rien d’exceptionnel. Cette situation géographique a donné lieu au sommet politique de Reykjavik durant lequel se sont rencontrés Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev pour mettre fin à la guerre froide. Une jolie façon de n’aller ni chez l’un, ni chez l’autre, mais chez les deux à la fois.
Un point chaud (un endroit ou le manteau terrestre est plus fin) est situé juste en dessous de l’île. C’est pour cela qu’on y trouve de nombreux volcans, geysers, failles, tunnels de lave… Et la rend donc passionnante à explorer.
Situation démographique de l’Islande
La capitale de l’Islande est Reykjavik, où vivent les 2/3 des habitants… Et c’est quand même une petite ville, parce que le nombre total d’islandais n’est que de… 320 000 habitants. En comparaison, il y a autant d’habitants sur toute l’île qu’à Nantes ou à Strasbourg. Si vous souhaitez visiter de l’urbain, ce n’est pas la bonne destination…
La langue officielle est l’Islandais, parlé par la grande majorité. Cependant, les islandais sont nombreux à parler anglais. Avec plus ou moins d’aisance, c’est sûr, mais vous n’aurez aucun problème pour vous faire comprendre. En ville, en tous cas. Dans les communes annexes c’est un peu plus limité : à Mosfellsbær, commune de 9000 habitants à 20 km de Reykjavik, les caissiers et chauffeurs de bus ne parlaient pas du tout. Mais ce n’est pas bien grave. Au pire, le doigt qui pointe est une langue universelle !
Un peu d’histoire Islandaise…
L’Islande a été une dépendance du Danemark depuis le moyen-âge. Ca parait surprenant, étant donné la situation géographique, mais cela est dû au fait qu’il s’agissait en fait à l’époque de l’union de la Norvège, de la Suède et du Danemark. Lors de l’éclatement de cette union, c’est le Danemark seul qui a hérité de l’île. Ceci est resté valable jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, en 1944, où l’Islande a dû renoncer à son statut d’état indépendant allié du Danemark. En gros, ils étaient plus ou moins indépendants mais laissaient le Danemark gérer pas mal de choses, notamment leur politique extérieure. L’Islande est alors enfin devenue une république indépendante à part entière – et une démocratie, qui plus est !
La crise financière de 2008 a touché l’Islande de plein fouet, créant ainsi une vague de migration inégalée depuis plus de 150 ans. La couronne Islandaise perd alors la moitié de sa valeur, et le cout de la vie augmente.
De ce fait, le tourisme s’est alors développé dans le pays (qui est soudainement devenu plus abordable pour les étrangers). Des campagnes de publicité (à base d’aurores boréales et de glaciers) et le développement des offres de compagnies aériennes ont fait naître le tourisme d’hiver. A Reykjavik, nous n’avions aucun problème pour réaliser toutes les excursions et déplacements que nous voulions, alors que sur des blogs de voyage datant de quelques années on peut lire que les activités sont très limitées de septembre à mai.
Qu’en est-il de l’Islande et l’Europe ?
L’Islande a déposé sa candidature pour entrer dans l’union européenne en 2009, dans ce contexte d’économie très fragile. Six ans plus tard, alors que le statut du dossier d’adhésion était au point mort, elle a finalement retiré sa candidature. La monnaie et l’économie islandaise s’étant grandement remises de la crise, l’Euro avait beaucoup moins d’attrait. De plus, l’Union Européenne est stricte en ce qui concerne les taxes de pêche (dont vit encore une bonne partie du pays). La chasse à la baleine et au requin est interdite par Bruxelles, alors qu’elle est autorisée en Islande. L’adhésion était trop contraignante pour le pays, qui a refusé de se soumettre à ces règles. Donc, pas d’U.E. pour nos amis du nord.
Pour en savoir plus sur l’histoire du pays, voici la page wikipédia : ici
Quelques blogs sur l’Islande :
– « Voyage en Islande, mode d’emploi » (Carnet de traverse)
– « Retour d’experience : nos conseils pour un voyage en Islande » (Miles
& Love)
– « Préparer son road trip en Islande » (Black and wood)
2 réflexions au sujet de « Destination : Islande, l’île des légendes et des merveilles »