Bye-bye Nouvelle-Zélande ! [Itinéraire et budget de 8 mois de PVT]

Nos proches et ceux qui suivent le blog savent à quel point notre passage en Nouvelle-Zélande a parfois été compliqué. Il y a eu du bon, des rencontres, des découvertes et des coups durs. À l’heure de quitter le pays, je reviens donc sur les 8 mois passés ici, notre itinéraire, notre budget, ce que l’on a aimé, mais aussi nos échecs et ce qui a été difficile. Parce que le voyage, c’est aussi ça 🙂

SOMMAIRE D’ARTICLE


L’itinéraire parcouru

Sur les 8 mois passés en Nouvelle-Zélande, nous sommes restés près de 7 sur l’île du Sud. C’est là que nous avons travaillé et vécu pendant l’hiver. Ce n’est qu’à l’arrivée de mon père, début Janvier, que nous avons pris le ferry pour découvrir l’île du Nord. Si à la base nous souhaitions également y passer du temps, nos plans ont changés et nous avons avancé notre départ pour le Japon. Mais reprenons dans l’ordre !

Itinéraire de nos 8 mois de PVT

Hiver à Christchurch

Nous sommes arrivés en Juin en Nouvelle-Zélande. Max est venu directement du Vietnam, tandis que moi j’ai prolongé de deux semaines mon passage en Asie du Sud-Est pour découvrir la Malaisie en solo. Nous sommes tous deux arrivés à Christchurch directement. On a acheté notre van, trouvé du boulot et on a travaillé ici pendant trois mois.

bilan Nouvelle-Zélande PVT
Camping de Lyttelton

Arrivée de la famille (1ère fournée)

En Octobre, la famille de Max est venue nous voir. Ensemble, nous avons fait une boucle de deux semaines sur toute la partie inférieure de l’île du Sud : la Arthur’s Pass, le Fiordland, le Southland et la péninsule d’Otago.

Les Moeraki Boulders sur la péninsule d’Otago

Aménagement du van

Nous sommes retournés sur Christchurch pour se concentrer sur l’aménagement du van de mon père. C’est là que l’on a été rejoint par Zac, un pote français qui venait de quitter son boulot à Christchurch.

bilan Nouvelle-Zélande PVT
Pas mal, non ?

Retour au Sud et travail en ferme

Deux semaines plus tard, le van est fini et nous retournons tous les trois au Sud pour chercher du boulot dans les fermes. On en profite pour s’arrêter là où on n’a pas eu le temps de le faire avec la famille de Max, en particulier Wanaka et Queenstown. Nous travaillons tout le mois de Décembre en ferme, d’abord dans les pommes puis dans les framboises. C’est là que l’on a passé noël.

ÉLAGUE MON VIEUX, ÉLAGUE !

Le Nord de l’île avec mon père

En Janvier, nous retournons à Christchurch pour récupérer mon père qui vient nous rendre visite. Nous partons à quatre avec nos deux vans au Nord de l’île. Première étape : Kaikoura, Abel Tasman et Picton.

Vue depuis la rando principale de l’Abel Tasman Park

Île du Nord en famille

Nous prenons finalement le ferry pour rejoindre l’île du Nord pour la première fois de notre voyage. Pendant les trois semaines qui suivent nous continuons le road trip avec mon père, laissant Zac derrière en même temps que notre van, parti à la casse. Après Wellington, nous remontons au Tongariro National Parc, à Rotorua et à la péninsule de Coromandel.

bilan Nouvelle-Zélande PVT
Mon père face à la montagne du Destin !

Auckland comme dernière étape

Nous laissons mon père repartir à l’aéroport d’Auckland. Deux jours plus tard notre van est vendu, et c’est sur le point de quitter le pays que j’écris ces lignes. C’est ainsi que se termine notre PVT au pays des kiwis ! Nous n’aurons finalement pas visité le Northland et serons partis aux Samoa à la place. Mais ça, c’est une autre histoire 🙂

Muriwai, la plage de sable noir, aux abords d’Auckland

Notre ressenti de PVTistes

Résumer 8 mois de PVT dans un pays inconnu en quelques lignes est évidemment un exercice compliqué. Selon mon humeur du moment je vois cette expérience comme étant plus ou moins heureuse et plus ou moins enrichissante. Il m’est arrivé d’écrire des choses très noires sur le pays, parfois sous le coup de la colère. Mais il y a aussi eu du bon et ce fut une expérience en soi. Alors je vais essayer ici de faire une moyenne de mon ressenti. Mais évidement, cela reste MON ressenti. C’est le principe d’un blog, après tout. Je ne suis pas Le Routard ! 😉

La Nouvelle Zélande racontée VS vécue : le grand écart

Ce qui m’a le plus dérangée en découvrant la Nouvelle-Zélande, c’est l’écart incroyable qu’il peut y avoir entre ce qu’on nous en raconte depuis la France et ce qu’il s’y passe réellement. Bien sûr, chaque pays possède son lot de voyageurs émerveillés qui n’ont vu que l’aspect « vacances » du pays et qui en font un portrait idyllique. Mais la Nouvelle-Zélande m’a semblé particulièrement touchée par ce phénomène.

Une des raisons vient, il me semble, du fait que les étrangers qui y sont sont de très jeunes voyageurs en PVT qui réalisent leur premier voyage. Ils passent un super séjour : ils rencontrent d’autres voyageurs, goûtent à la liberté de la vie en van, apprennent l’anglais et gagnent un peu d’argent en travaillant dans les fermes. Et la Nouvelle-Zélande leur permet tout ça, ce qui est super. Mais pour nous, qui pensions vraiment découvrir une culture « à la Scandinave », ça a vraiment été déstabilisant. On s’est retrouvé entre deux types de voyageurs : ceux qui s’extasient devant le pays sans aucune modération, et ceux qui ont du mal à s’adapter lorsque leur attentes se confrontent à la réalité. Nous avons été dans ce cas, ainsi que la majorité de nos amis sur place.

En général, même ceux qui racontent à tout le monde à quel point leur expérience est « incroyable » et qui postent des centaines de photos sur Insta finissent par modérer leur propos lorsqu’on leur demande si ils se voient vivre sur le long terme dans le pays. Bien sûr, il y a des expat’ qui s’y plaisent énormément. Mais en comparaison avec l’image commune que nous avons de la Nouvelle-Zélande de l’autre côté du globe, ils sont finalement assez rares. Car il y a un écart énorme entre aimer se balader en van pendant quelques semaines dans les paysages dignes du Seigneur Des Anneaux et travailler, vivre et faire sa vie dans le pays.

Des paysages incroyables

Alors quoi, les paysages de Nouvelle-Zélande ce ne sont pas des trucs de dingue ?

Si, la dessus je crois qu’on est tous d’accord. Les paysages sont le gros point fort du pays et méritent vraiment le détour. Ce qui est incroyable en NZ, c’est que les routes sont tout aussi impressionnantes que les destinations elles-mêmes. On trouve de tout : des montagnes, des lacs par centaine, des vallées, des forêt, la mer…

Le tout est sublimé par la magnifique lumière rasante si spécifique au pays. J’en pars avec de magnifiques images en tête.

Le port de Wellington

…mais peu de vie

Mais malgré des paysages incroyables et très variés, j’ai vite senti ce qui me manquait ici : ses habitants et leur culture. C’est simple, on peut voyager pendant des semaines en van sans jamais adresser la parole à un kiwi.

La Nouvelle-Zélande est un pays « récent ». Le plus récent du monde d’ailleurs. Et ça se sent. Il existe bien sûr quelques musées (le fameux Te Papa de Wellington) et quelques marchés (à Auckland notamment). Mais globalement, la culture néo-zélandaise est limitée. Tout comme sa gastronomie (dont je parle ici).

Alors forcément, au bout de plusieurs mois ce « manque » se fait sentir et on a l’impression d’avoir vu tout ce qu’il y a à voir.

Un pays qui vit du tourisme… Mais qui ne l’assume pas

Le tourisme est la deuxième industrie de Nouvelle-Zélande. Celui-ci rapporte beaucoup au pays, d’abord grâce aux touristes « classiques », qui louent des véhicules très chers, fréquentent les campings haut de gamme et payent beaucoup d’attraction (tour en hélico, en bateau, en kayak, etc.). Mais aussi grâce aux backpackers et aux PVTistes, qui sont des mains d’œuvres plutôt qualifiées et pas chères pour les métiers de la restauration, les usines et le travail en ferme.

Mais les Néo-Zélandais ne le perçoivent pas du tout de cette façon. Pour eux, les touristes envahissent leur pays et ne dépensent pas assez sur place (parce qu’ils cuisinent et dorment en van). Et ils nous le font sentir. Je ne compte plus le nombre de fois où des locaux qui voyagent en gros camping-car se sont mis en travers des places de campings gratuits (pourtant pris d’assaut) pour prendre le plus d’espace possible car « nous, nous sommes chez nous ».

D’un côté je comprends que voir débarquer des centaines de vans sur leurs routes de campagne peut parfois les agacer. D’un autre, j’aimerai leur rappeler que ce sont nous qui faisons les jobs dont ils ne veulent pas. En 2018, la main d’oeuvre manquait tellement dans le pays que les étrangers possédant un visa touriste classique ont été autorisés à travailler dans les fermes de kiwis. Car oui, il n’y a que les étrangers qui acceptent de se péter le dos sous une chaleur de plomb pour 16 dollars brut de l’heure.

Travail dans les pommiers

Arnaques et insécurité

Si on m’avait demandé de décrire la NZ avant d’y aller, j’aurai probablement parlé de la sécurité. Avouez que vous aussi vous imaginez un pays stable, calme et inspirant confiance…

Alors, certes, une grande majorité de locaux est évidemment honnête et ne cherche pas à vous nuire. Mais en tant que backpacker, vous avez la possibilité de tomber dans beaucoup plus d’arnaques que vous le pensez. Depuis un an que je suis sur le groupe des Français en NZ et que je rencontre des voyageurs, j’ai un sacré paquet d’exemples à donner. En vrac : les AirBnB inexistants (tu payes mais tu reçois une fausse adresse), les vols, les vans volés ou fracturés, les WOOFING qui cherchent à exploiter les voyageurs, les vols de stickers de certification de voiture (pour dormir en camping gratuit), les ventes louches sur les campings (du « miel de Manuka » à 8 dollars), etc.

Il ne faut jamais laisser son van seul si on trouve du verre brisé au sol. Cela signifie que d’autres véhicules ont été fracturés à cet endroit.

Globalement, la NZ n’est pas si dangereuse. Mais elle est loin d’être aussi « safe » que ce que l’on pense. Il y a de gros problèmes de drogues et il n’est pas rare de tomber sur des mecs beaucoup trop défoncés qui cherchent les embrouilles dans les campings reculés. Ruben, un Maori que l’on a rencontré à Auckland et qui a longtemps travaillé pour les free camp, nous a confirmé ce qu’on avait observé jusqu’ici. Il conseille d’ailleurs à tous les voyageurs de ne jamais dormir isolé des autres. Pas vraiment une situation de rêve, pas vrai ?

Et puis bien sûr, il y a toutes les arnaques en lien avec les vans. Il existe tout un business local qui consiste à acheter des vans destinés à aller à la casse et à dissimuler leurs défauts (même si ils rendent le véhicule dangereux et potentiellement mortel pour ses passagers) et à les revendre au prix fort aux backpackers. On est bien placés pour en parler, puisque ça nous ai arrivé. Je ne veux pas être dramatique, mais ces situations sont loin d’être rares. Surtout si on ajoute à cela les voyageurs arnaqués qui cherchent eux même à se débarrasser de leurs véhicules et n’hésites pas à les refiler aux suivants.

Une expérience personnelle mitigée

Bref, l’expérience en Nouvelle-Zélande n’est pas vraiment toute rose. Pour finir, il faut savoir que le pays a aussi a été synonyme de pas mal d’échecs personnels. J’ai raté mon permis (DEUX FOIS), et on a travaillé avec acharnement pour au final perdre toutes nos économies en se faisant arnaquer sur l’achat du van de mon père. Résultat : nos 8 mois de PVT ne nous ont non seulement rien rapporté, mais ils nous ont en plus coûté de l’argent. Pas énormément, certes, mais ce n’était pas notre plan. Du coup il est difficile pour moi de parler objectivement du pays. La Nouvelle-Zélande a pour l’instant un arrière goût amer, qu’il va me falloir digérer avec le temps.

J’ai résumé mes premières déceptions et surprises concernant la Nouvelle-Zélande dans l’article dédié : « La Nouvelle-Zélande, entre déception et démystification« .


Les moments forts

Comme il ne faut jamais rester sur du négatif, je souhaite maintenant passer aux moments forts que l’on a vécus ici. Car oui, malgré mon amertume et ma déception, il y en a eu. Et il est toujours bon de se les rappeler !

1. La venue de nos familles

Après plus d’un an de voyage, revoir sa famille fait évidemment beaucoup de bien. C’est aussi stressant, pour être honnête, parce qu’il faut s’adapter et changer son rythme de vie pour prendre en compte des besoins et habitudes différents des nôtres. Mais on a fait de notre mieux, et j’espère que tous ceux qui sont venus nous voir ont aimé leur séjour. Nous on a adoré, en tous cas ! 🙂

bilan Nouvelle-Zélande PVT
Mon père et moi, dans la forêt du Abel Tasman Park

2. Avoir notre maison sur roues

Ok, voyager en van en Nouvelle-Zélande c’est complètement cliché. Mais comme beaucoup de choses populaires, ça l’est pour une bonne raison. Et avoir sa petite maison roulante c’est vraiment chouette. On se sentait toujours un peu en voyage, même quand on était en réalité plutôt sédentaires et que l’on bossait.

bilan Nouvelle-Zélande PVT
Aux abords de Picton

3. Les routes de l’île du Sud

L’île du Sud est réputée pour ses panoramas incroyables. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sur ce point la NZ est largement à la hauteur de sa réputation. Entre la couleur du ciel, la lumière, les lacs, la mer, les fjords, les montagnes et les collines, on en prend plein la vue. C’est vraiment agréable de voyager dans un pays où la route elle-même mérite que l’on s’y attarde.

Vue sur le magnifique lac Wanaka

4. Les fou-rires en cuisine

La Nouvelle-Zélande se sera aussi pour moi un premier job en cuisine (plongeuse, certes, mais c’est un job en cuisine quand même !). Et c’était une super expérience pendant laquelle j’ai beaucoup appris. En plus de ça, je me suis tout de suite méga entendue avec Hugo, mon collègue PVTiste. Nos fou-rires ont pas mal rythmés nos journées au resto et ont rendu le boulot vachement plus agréable 🙂

bilan Nouvelle-Zélande PVT
Arrête de parler et fait tes ravioles !

5. La coupe de monde à 4h du matin

Il y a des jours où être loin de son pays natal est compliqué à vivre. Les moments douloureux (perte d’un proche, attentat…) mais aussi les joyeux accentuent la distance. Ben oui, on aimerait bien participer à la fête nous aussi ! Mais heureusement, les français de Christchurch n’allaient pas laisser passer l’occasion de se réunir devant la finale de la coupe du monde. Et ce même si avec le décalage horaire elle a lieu à 4h du matin ! Résultat : quelques centaines de Français ayant fait une nuit blanche et buvant du Pastis se sont réunis au centre-ville. Et c’était bien chouette !


Budget de 8 mois de road trip/travail

J’ai déjà écris un article spécialement dédié à notre budget en Nouvelle-Zélande. Je ne vais donc pas revenir en détail sur le sujet et les moyens de réduire son budget sur place. En revanche, je peux ici donner les chiffres finaux incluant la totalité de nos dépenses.

bilan Nouvelle-Zélande PVT

Première partie : la vie courante

  • Logement : tous les campings dans lesquels nous avons dû payer, ainsi que l’auberge de jeunesse dans laquelle on a passé notre dernière nuit.
  • Transport : majoritairement le diesel de nos vans, mais également les frais en lien avec le van (nouveau WOF, changement de pneus, changement d’huile, etc.)
  • Nourriture : nous cuisinions majoritairement dans le van, ce qui nous a permis de bien réduire la facture.
  • Loisir + VISA : toutes les entrées aux activités payantes que nous avons fait, mais surtout les frais liés à nos PVT (radio des poumons que l’on a fait en Asie, frais de dossier, etc.).

Deuxième partie : les grosses dépenses et les revenus

  • Perte van : il s’agit de la différence entre l’achat et la revente de notre van (achat en juin et revente en février)
  • Perte van arnaque : c’est le chiffre que l’on a investi dans notre second van, destiné à la venue de mon père, qui a fini à la casse après que l’on ai découvert que le vendeur avait dissimulé une attaque hypra dangereuse de rouille (l’histoire est ici).
  • Salaires : ce que l’on a gagné en cumulé pendant les 5 mois de boulot à Christchurch et dans les fermes.

Au final, la Nouvelle-Zélande nous a donc coûté environ 2500 euros à deux sur 8 mois. Cette somme est directement liée à la mise à la casse de notre second van, que nous comptions vendre. Sinon nous aurions pu mettre un peu de côté et repartir avec plus d’argent qu’à notre arrivée (ce qui était notre plan…).

Globalement, le coût de la vie en NZ est semblable à celui de la France. En travaillant, on peut mettre de l’argent de côté, mais il est préférable de venir avec des économies pour pouvoir directement investir dans un van et être mobile. Ça permet aussi de ne pas avoir le couteau sous la gorge en cas de souci avec ce dernier.

A lire : « Budget d’un PVT en Nouvelle-Zélande : notre retour d’expérience« 


Pour finir…

Je sais que ce genre d’articles « en demi-teinte » ne sont pas vraiment appréciés. Que ce soit de futurs voyageurs ou des anciens, les lecteurs veulent rêver ou se souvenir des bons moments, afin que leur propre expérience ne soit pas ternie. Mais on a le droit de ne pas TOUT apprécier dans un pays, et la Nouvelle Zélande n’est pas une exception !

J’espère que cet article sera utile à de futurs voyageurs, qui pourront certainement mieux se préparer que nous à ce qu’ils trouveront ici. Tout n’est pas noir, et une expérience comme celle là est toujours bonne à prendre. Venez, et vous vous ferez votre idée vous-mêmes. Je vous souhaite même de ne pas être d’accord avec moi 🙂

Quoi qu’il en soit, il est temps pour nous de nous envoler pour deux semaines au Samoa avant de rejoindre mon frère à Tokyo. J’espère qu’il est prêt à prendre bien soin de nous ! To be suivre…

D’autres « bilans » de PVT en Nouvelle-Zélande :

– « PVT de 10 mois en Nouvelle-Zélande : le temps du bilan » (The Frog Traveller)

– « 6 mois de WHV en Nouvelle-Zélande » (Daily About Clo)

– « Cher PVT : merci pour tout ! » (Voyage Yukon)

5 réflexions au sujet de « Bye-bye Nouvelle-Zélande ! [Itinéraire et budget de 8 mois de PVT] »

  1. Super article, encore une fois une analyse super intéressante. J’ai hâte de lire le récit de vos pérégrinations au Japon et je suis contente d’avoir pu utiliser ce mot à 5 syllabes que j’ai écrit la ligne d’en dessus car j’en ai rarement l’occasion.

  2. Merci pour ce post sur la Nouvelle Zélande, je partage beaucoup de ce que tu écris là. Nous sommes ici de 5 mois, ce n’est pas encore temps pour nous de faire le bilan, mais assez rapidement nous avons eu cette sensation mitigée envers la société. Au point que nous pensions y passer l’année et y travailler, et envisageons de partir au Japon (hâte de lire vos retours!)

    Je partage ton avis d’une forme de tourisme qui ne permet pas de rentrer en lien avec les Kiwis. Notre aventure a été particulière car nous avons traversé l’ile du Nord à pied (sur le Te Araroa), ce qui nous a permis de poser notre tente dans des jardins et rencontrer des kiwis, sans jamais pouvoir faire un portrait type car nous avons eu des rencontres très différentes! Puis une fois en Van sur l’ile du sud, nous avons eu la sensation d’être coupé des locaux. Alors oui, beaucoup de touristes ne voient pas plus que les paysages du pays (qui sont, clairement, dingue!).

    Nous avons été marqué par la gestion de l’environnement, (ou l’exploitation de la nature). Et le tourisme n’est que la continuité de ce qu’était la coupe des Kauri, rentabiliser la nature. Et leur capacité à  » cacher » les enjeux sociétaux (violences conjugales, racisme, pauvreté, sdf…). Enfin pour ceux qui y vont je vous invite à être curieux de ces éléments, car il y à autre chose que les paysages du seigneur des agneaux 😉

  3. Je ne sais si nous sommes nombreux à visiter ce blog, mais il me fait le même effet que les Samoa (par ailleurs si bien décrites) : la découverte d’un petit coin de paradis numérique.

Une remarque ? Un commentaire ? Une question ?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.