Reykjavík, la capitale Islandaise, n’est pas réputée pour être très intéressante à visiter. En effet, il s’agit d’une petite ville (220 000 habitants) et on préfère souvent s’attarder sur l’Islande naturelle plutôt que sur sa capitale.
Pourtant, nous avons beaucoup aimé séjourner en ville et nous nous sommes arrangés pour avoir du temps dédié spécialement à sa découverte. Voici un petit récap’ de ce que l’on a pu voir à Reykjavík.
La structure le « Voyageur du soleil », l’emblème de Reykjavík
De son vrai nom islandais « Solfar », cette structure est un incontournable de Reykjavik. Elle représente un bateau viking qui navigue sous le coucher de soleil. Bon, c’est un peu imagé, mais on voit l’idée quand même. Toute en acier, elle brille quand le soleil perce.
La structure se trouve sur l’ancien port de la ville, sur la berge. Quand on la photographie, on voit la mer et le ciel derrière elle.
L’opéra « la harpe »
Si on continue à longer la mer après la structure du voyageur du soleil, on finit rapidement par tomber sur un bâtiment très étrange : La Harpe.
Il s’agit d’un tout nouveau bâtiment acoustique (ouvert en 2011) qui a été pensé pour offrir de jolies sonorités lors des concerts de l’opéra Islandais et pour être architecturalement novatrice et attractive. En effet, la façade du bâtiment est faite de pleins de petites vitres qui vont dans différentes directions, de sorte que le soleil se reflète de nombreuses façons dans chacune d’entre elles.
Nous n’avons pas pu voir l’opéra un jour très ensoleillé, c’est dommage. Nous aurions bien aimé voir ce que ça donne.
L’intérieur de La Harpe est aussi intéressant à voir. On a le droit de se promener dans les différents étages. On y trouve quelques boutiques, des petites structures modernes, et surtout on peut voir la ville à travers les vitres spéciales du bâtiment. Il y a de nombreux fauteuils confortables qui permettent de se poser un peu avant de continuer la ballade vers le centre-ville.
L’église de Hallgrimskirkja
Cette église luthérienne de 75 mètres de haut domine Reykjavík. Nous nous en servions pour nous repérer parfois. Elle est vraiment jolie, même si nous n’avons pas pu la visiter de l’intérieur. Les vitraux sont éclairés et elle ressort dans la nuit. Il s’agit du bâtiment emblématique de la ville.
En face de l’église se trouve la statue représentant Leifr Eiricsson, un explorateur islandais qui aurait découvert les Etats-Unis bien avant Christophe Colomb, en 986. Il est une figure importante de l’histoire islandaise.
Le port et le musée Maritime
Le port de Reykjavik est un joli endroit pour une balade. Bon, nous nous y étions sous un ciel très maussade, ce qui gâche un peu le paysage… Mais c’est quand même un endroit plein de charme. D’ancien bateaux de pêche ou de guerre sont exposés le long du quai. C’est impressionnant à voir.
Nous en avons profité pour nous arrêter au musée Maritime.
C’est un tout petit musée sur la pêche et la mer en Islande. Objectivement, il n’y avait pas grand-chose à voir dans le musée en lui-même, mais une visite guidée d’un ancien navire de guerre islandais était proposée. Le guide était gentil mais il parlait très mal anglais… Et surtout, il se contentait de nous faire lire des panneaux informatifs au lieu de nous raconter l’histoire du navire (peut-être qu’il ne se sentait pas assez à l’aise avec la langue). Du coup, la visite a été assez longue et pas forcément passionnante… M’enfin, on a quand même pu voir les différentes pièces du bateau Odinn : des cuisines aux chambres, en passant par la salle des machines et la salle de commande du capitaine.
Les pulls islandais du centre-ville
Au centre-ville, on trouve une multitude de magasins qui proposent des souvenirs en tout genre (sel de lave, livres de photo, gadgets-souvenirs…), mais également des pulls en laine de mouton islandais.
La laine islandaise, c’est pas forcément très beau, ça gratte beaucoup et ça coûte cher, mais ça a un avantage indéniable : ça tient extrêmement chaud. On savait ça avant de partir, mais en en testant, on confirme ! C’est parfait pour un temps islandais, avec un sous-pull léger dessous pour éviter les démangeaisons.
Une partie des pulls sont « faits-main ». Je ne suis pas sure que ce soit le cas pour tous, par contre.
Le pull est la version traditionnelle, mais les déclinaison existent : gants, bonnets, pull sans manches, etc.
Les vêtements coûtent très cher. Pour une écharpe en laine islandaise, Max a payé 50 euros. Pour un pull, il faut compter plus d’une centaine d’euros, selon le modèle. A noter que les taxes sont remboursables à l’aéroport, à condition bien sûr d’avoir le reçu et l’objet acheté avec soi au moment du contrôle (un mec devant nous avait déjà enregistré ses valises : il a été contrôlé, n’a pas pu montrer le pull en question et on lui a donc refusé le remboursement. C’est bête.).
Les oies et canards
Au bord du centre-ville de Reykjavík se trouve une charmante place avec un parc (tout enneigé quand nous y sommes allés). On y trouve un petit bassin qui est rempli d’oies et de canards. On peut les approcher de très près, et les enfants autour semblent ravis et impressionnés.
Les maisons colorées bordent le parc (un peu à la mode « San Francisco »). Un joli endroit pour flâner un peu avant d’aller manger un bout au centre-ville !
Les petits trésors de Reykjavík
De magnifiques tags sont présents un peu partout dans Reykjavík. C’est toujours sympa de regarder les bâtiments quand on se balade. Voici quelques exemples :
En plus de ça, le portail « Single gloves » nous a bien fait rire. Les locaux déposent les gants trouvés sur ce portail, et c’est le point de rencontre amoureux des gants seuls et oubliés.
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