La chasse aux aurores boréales islandaises en février

Max et Lou à la recherche des aurores boréales islandaises

Un des grands charmes de l’Islande est le fait qu’il s’agit de l’endroit idéal pour observer les aurores boréales en hiver, comme la Laponie norvégienne. Ceci avait d’ailleurs joué dans notre décision de visiter l’Islande en particulier.

Nous avons écouté passionnément un de nos guides nous expliquer que le charme ne réside pas tellement dans leur couleur (qui peut varier du vert au rouge ou au violet, même si on les voit majoritairement vertes), mais dans leurs mouvements. Elles peuvent se mettre à danser au-dessus de nos têtes, et c’est ce qui les rend envoûtantes.

Nous avions vu l’émission de Nans et Mouts, Nus et culottés (très bonne émission by the way, je recommande), et nous avions bavé devant leur soirée au bord de l’eau de Reykjavík à regarder de magnifiques aurores boréales danser au-dessus d’eux. Nous sommes partis avec ces belles images en tête.


Mais les aurores boréales sont capricieuses…

Pas de chance pour nous, nous n’avons pas vu le même spectacle ! Car même si nous sommes en février, en Islande, et que nous pouvons théoriquement observer des aurores boréales toutes les nuits, il faut quand même avoir de la chance.

D’abord, il faut qu’il fasse nuit (bon ça, d’accord). Ensuite, il faut que le ciel soit dégagé (et l’Islande est souvent recouverte de nuages, même si ils bougent vite). Si on veut les repérer, il faut également se situer loin de la pollution lumineuse de la ville. Et quand toutes ces conditions sont réunies, il faut encore qu’il y ait de l’activité solaire (qui indique que les aurores vont se montrer).

Nous avions réservé une excursion spéciale (avec Reykjavik Excursions) pour chasser les aurores boréales. Nous partions à 20h, montions dans de gros bus (4 ou 5 bus remplis de touristes) et roulions à la recherche d’un espace dégagé où nous aurions la chance d’apercevoir des aurores. Ensuite nous descendions du bus et scrutions le ciel, jusqu’à 1h du matin. Il faisait très froid, et avec la fatigue de la journée c’était parfois un peu difficile. Mais nous avions espoir !


Acharnement et espoirs

L’avantage de cette formule est que nous pouvions nous réinscrire gratuitement tant que nous n’avions pas vu d’aurores boréales. Nous y sommes donc allés trois fois.

La première fois, la météo avait tord et il y avait trop de nuages pour voir quoi que ce soit. La troisième fois, il faisait beau et clair. Malheureusement les aurores ne se sont pas montrées avant 4h du matin (et nous étions déjà au lit !).

La seconde fois en revanche, nous avons pu en voir une touuuuute petite. C’est le guide qui l’a repérée, et il a sorti son appareil pour en avoir le cœur net. Car, oui, les aurores rendent beaucoup, beaucoup mieux sur un bon appareil qu’à l’œil nu. Nous nous trouvions juste à côté de lui et il nous a proposé de nous prendre en photo.

Pour réussir à capter une jolie image des aurores boréales, il faut augmenter le temps de capture de la photo. 20 secondes minimum sont nécessaires. Et pendant ce temps, le vent fait bouger nos cheveux et nos vêtements… Ce qui explique pourquoi Lou est toute floue.

Nous avons été assez déçus car dans la réalité l’aurore était encore plus discrète que ce que l’on voit sur la photo… Mais au moins nous avons vu différents coins de l’Islande de nuit (la plage, une église et un cimetière, des champs…). C’était de beaux endroits malgré tout. Et on retentera notre chance la prochaine fois !

Aurores boréales islande

5 réflexions au sujet de « La chasse aux aurores boréales islandaises en février »

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