On est un jour de Février, à l’autre bout du monde de notre bout du monde. Les vagues échouent sur le sable dans un calme de surface et les crabes transparents zigzaguent sur la plage. On admire la mer sous le soleil qui frappe, enduits de crème solaire indice 50. C’est bien le minimum vital pour survivre ici avec notre peau blanche de Parisiens qui ont un peu trop traînés dans les montagnes Himalayennes.
L’endroit est désert. A part les quelques restaurants que l’on a croisés cinq cent mètres plus loin (et que l’on ne distingue déjà plus), il n’y a personne autour de nous.
Il faut dire qu’on l’a cherchée, cette plage. Après pas loin de 6 mois de vadrouille sous des climats différents et pas toujours cléments, on s’est accordé une visite moins immersive, une pause dans notre découverte du monde et des autres cultures. Quelques jours sur une île Vietnamienne, sans autre objectif que de profiter du son des vagues et de l’odeur de la crème solaire. On sait que ce n’est pas ici que l’on trouvera les clefs qui nous permettront de comprendre un peu mieux notre planète, mais on a accepté les règles de l’endroit : on ne doit pas se poser de question, juste profiter de la vue et du climat. Point.
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