Comme lors de la découverte de tout nouveau pays, nous avons appris énormément de choses sur la culture Islandaise. Voici quelques points que l’on ne peut pas rater si on visite le pays :
L’énergie géothermique
De par son environnement très spécifique, l’Islande utilise en grande majorité l’énergie géothermique pour se chauffer, ce qui en fait un pays exemple en termes d’usage d’énergies vertes pour le reste du monde (elle couvre ainsi les 2/3 des besoins en énergie des islandais).
La géothermie permet aux islandais de chauffer leurs maisons (90% d’entre elles), leurs nombreuses piscines, mais également leurs serres. En effet, ils peuvent ainsi reproduire à moindre coût n’importe quel climat. Ils cultivent ainsi beaucoup de tomates, de concombres, de fraises ou même des bananes !
Pour voir notre visite d’une des serres, voir l’article « Excursion « le golden circle » ».
La géothermie permet aussi d’avoir des sources chaudes, comme le très connu et touristique « Blue Lagoon ». Il s’agit de bassins d’eau chauffée (aux alentours de 40° C.) en extérieur dans lesquels on peut se baigner. Le contraste de chaleur est assez fou.
Pour en savoir plus sur notre visite au Blue Lagoon, voir l’article « Le spa thermal du Blue Lagoon ».
C’est aussi grâce à la géothermie que les islandais chauffent… leurs trottoirs. Ça parait fou, mais cela leur permet de faire fondre la neige et la glace (qui peuvent être assez dangereuses parfois) sur les routes de Reykjavik. C’est assez drôle de voir un bout de route complètement sèche, puis une limite bien précise à partir de laquelle on voit plusieurs centimètres de neige.
L’élevage de mouton et de chevaux Islandais
Les moutons et les chevaux sont une part importante de la culture Islandaise (et ils en sont fiers, attention !). Ils apparaissent fréquemment au gré du paysage islandais, parfois en enclos, parfois en liberté. On ne peut pas les rater.
L’Islande interdisant l’import d’animaux sur le territoire, les races restent très pures et anciennes du fait qu’aucun croisement n’est possible. Les animaux islandais sont donc spécifiques et uniques à l’Islande.
Les moutons servent majoritairement pour la très réputée laine islandaise (dont on fait les fameux pulls), mais également pour certains plats comme la Kjötsupa, la soupe traditionnelle islandaise (voir « Manger (et boire) en Islande »).
Les chevaux quant à eux sont encore plus précieux. On les remarque immédiatement puisque ils se distinguent très fortement des autres races de chevaux. Ils sont petits et trapus, et il est très important de ne pas les appeler « poneys » (les locaux insistent beaucoup là-dessus).
Ces chevaux qui n’ont pas été croisés depuis plus de 1000 ans ont pour particularité d’avoir un rythme de course que n’ont pas les autres races. En plus des classiques pas, trot et galop, ils ont le « tölt » qui consiste à ce que les quatre sabots du cheval touchent le sol les uns après les autres. Le cavalier est donc totalement stable puisque le rythme est très régulier (et non saccadé comme pour les autres allures).
A noter que l’Islande regorge de nombreux autres animaux : baleines, requins, renards polaires, phoques, macareux (véritable symboles de l’île)… Mais nous n’avons pas vu ceux-là pendant notre périple !
Le folklore et les légendes dans la culture Islandaise
Les guides ont été nombreux à nous raconter les légendes et contes de l’Islande. Il y a deux types de créatures (auxquelles une grande partie d’Islandais croit encore beaucoup) : les trolls et les elfes.
Les trolls sont définitivement méchants, il ne faut pas se les mettre à dos. Ils sont immenses (pas très beaux) et ont pour particularité de se transformer en pierre s’ils se trouvent à l’extérieur quand le soleil se lève. C’est ainsi que les Islandais expliquent l’existence de certaines buttes de pierre ou de certaines vallées, qui seraient en fait des trolls qui n’auraient pas pu rentrer à temps dans leur caverne et se seraient changés.
Les elfes (également appelés « peuple caché ») sont de petites créatures, que l’on ne voit jamais mais qui ont beaucoup d’impacts autour d’eux. Ils ne sont pas mauvais, mais il ne faut pas les déranger sous peine de subir leur courroux. Certaines routes contournent volontairement un rocher qui est considéré comme leur maison et que l’on ne doit pas détruire ou déplacer.
La culture Islandaise, entre sport et musique
Nous nous sommes pas mal interrogés sur les activités des islandais. Je savais déjà que, comme beaucoup de pays nordiques, les islandais ont une bonne équipe de handball (un sport qui se joue au chaud !), et maintenant une équipe de foot importante. Nous avons appris sur place que la natation était une part très importante de leur culture. Chaque village de quelques milliers d’habitants a sa propre piscine couverte. Du fait de l’usage de l’énergie géothermique, ils peuvent les chauffer à moindre coût.
Nous avons également vu quelques stations de ski sur place (de loin), mais rien de transcendant. Je ne sais pas si c’est le climat ou les terrains qui ne sont pas idéaux, ou tout simplement que le ski ne fait pas tant partie de la culture que ça, mais je m’attendais à voir des stations avec beaucoup plus de pistes.
Côté musique, on ne peut ignorer Björk, la plus connue des Islandaises. Mais contrairement à Céline Dion au Canada qui est vraiment considérée comme une fierté nationale (on peut acheter ses albums en même temps qu’un café…), je n’ai pas vu beaucoup de références ou d’hommages à la chanteuse. On nous l’a juste mentionnée une fois. Perso, j’adore « Of Monsters And Men« , un groupe de pop-rock Islandais.
Le volcan Eyjafjöll
Ce volcan a fait beaucoup de bruit en 2010, et son éruption est peut-être l’événement islandais le plus connu pour le reste du monde. En effet, le nuage de cendres résultant de l’éruption (emmené par le vent) avait empêché le décollage de tous les avions d’Europe pendant plus de dix jours, bloquant ainsi des dizaines de milliers de personnes.
Ce volcan a la particularité d’être situé sur une montagne au nom imprononçable pour les non-islandais (Eyjafjallajökull). Un guide nous a donné l’astuce trouvée par des journalistes britanniques qui devaient couvrir l’événement de l’éruption de 2010. Il faut prononcer très vite « I forgot my yoghourt ». Et c’est vrai que ça sonne pareil !
Un paysan a photographié l’éruption du volcan dès qu’il l’a vu, juste au-dessus de sa ferme. Cette magnifique photo lui a permis d’ouvrir un petit musée où il expose sur le sujet.
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